
L’ambassadeur d’Haïti auprès de l’Organisation des Nations Unies, Denis Régis, a formulé en début de semaine les principales recommandations des autorités haïtiennes pour favoriser la poursuite des déportations. Lors de son intervention par devant les membres du Groupe des Etats d’Amérique Latine et de la Caraïbe (Grulac), M. Régis a indiqué que les mécanismes de rapatriement des migrants illégaux haïtiens doivent être convenus dans un texte formel. Le gouvernement haïtien exige que » les droits humains et l’éminente dignité de la personne humaine des migrants soient respectés en évitant la séparation et éclatement des familles et en permettant à celles-ci de rapatrier leurs patrimoines ». Le représentant d’Haïti à l’ONU préconise que soit consigné dans le document formel d’accord, le nombre, la fréquence d’arrivée et les ports d’entrée de ces migrants.Les autorités dominicaines doivent également s’engager à ne pas réaliser « des rapatriements durant la nuit, ni pendant les jours fériés ». Enfin le gouvernement haïtien souhaite que soit établi des « passerelles de communication régulières aux fins d’éviter et de prévenir des malentendus regrettables susceptibles d’affecter dramatiquement et durablement les bonnes relations qui doivent nécessairement exister entre les deux états ». LLM / radio Métropole Haïti