Des acteurs politiques dénoncent un complot du gouvernement

Plusieurs acteurs politiques expriment leur colère en raison du retard dans le décaissement des subventions aux partis politiques pour la campagne électorale. Le candidat à la présidence d’UNIR, Clarens Renois, indique que la majorité des formations politiques ne disposent pas de ressources pour réaliser des activités publiques dans le cadre de la campagne électorale. Il s’indigne que le président Michel Martelly utilise les ressources de l’état pour faire campagne pour les candidats de son parti PHTK. Cet avis est partagé par le sénateur Wesner Polycarpe candidat à la présidence de MRA. Il accuse le gouvernement d’avoir planifié une distribution tardive des subventions. La même accusation est formulée par le secrétaire général de la Fusion des Sociaux démocrates, Rosemond Pradel.Il croit que les responsables de l’exécutif avancent de faux arguments pour justifier le retard dans la distribution des fonds publics. M. Pradel, ancien conseiller électoral, assure qu’il n’y a aucune nouvelle formule de distribution des fonds à élaborer.Il y a des prétextes pour ne pas respecter le décret électoral, argue t-il rappelant que les fonds publics depuis 2006 sont repartis au prorata des candidats agréés. Le secrétaire général de la Fusion estime que les fonds ne proviendront pas réellement du Trésor Public puisqu’il s’agira d’une partie des montants versés par les candidats lors de l’inscription au CEP. Selon M. Pradel le gouvernement utilise ce stratagème afin d’empêcher aux formations politiques de participer effectivement à la campagne électorale.Pour lui les fonds pourraient être versés 48 heures avant le scrutin. Les autorités gouvernementales ont annoncé que 500 millions de gourdes seront accordés dans le cadre des subventions aux partis.Le ministre chargé des questions électorales, Jean Fritz Jean Louis, a révélé que 30 % des fonds seront accordés aux candidats aux législatives et 20 % aux candidats a la présidence. LLM / radio Métropole Haïti

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