
L’institut du bien-être social et de la recherche se dit conscient de l’augmentation du nombre des enfants de rues ces derniers temps au niveau de la capitale haïtienne, Port-au-Prince. La directrice de l’institution Arielle Jeanty Vildrouin indique toutefois que des dispositions ont été prises pour leur venir en aide et qu’elles n’ont pas encore porté leurs fruits. La démission des parents est une autre cause favorisant ce phénomène regrette Mme Vildrouin. Elle fait remarquer qu’une loi sur la traite des enfants est en cours d’examen au parlement et elle doit permettre aux autorités de punir les parents qui forcent leurs enfants à mendier dans les rues. S’il existe 756 orphelinats sur le territoire national, ils ne sont pas en mesure de contribuer à la réduction du nombre d’enfants des rues, révèle la directrice de l’IBESR. Elle affirme qu’elle attend que le centre d’accueil de Delmas 3 soit opérationnel pour pouvoir vraiment mettre en place son plan d’action en faveur de ces enfants. Le phénomène des enfants de rue demeure une maladie qui mérite un traitement énergique et efficace. Le problème doit être posé en profondeur si on veut espérer le résoudre de l’avis de certains sociologues. Notons que dans le cadre du PSUGO seuls 700 enfants des rues ont été scolarisés selon la directrice de l’IBESR. EJ/Radio Métropole Haïti