Des parlementaires analysent une proposition en vue de contrôler la circulation des armes

La secrétaire générale du parlement latino-américain, Sonia Escudero, souhaite que les parlementaires haïtiens intègrent le parlatino, organisme régional fondé en 1964. » Nous fonctionnons en commission, et celle chargée de la sécurité publique planche sur l’élaboration d’une loi cadre qui permettra de contrôler la circulation des armes à feu dans la région. », ajoute t-elle. Madame Escudero, senatrice argentine, anime un séminaire pour les parlementaires haïtiens autour de ce projet de loi qui résulte de la collaboration des parlementaires de 22 pays de l’Amérique latine. Intervenant à la rubrique  » Invité du jour  » de radio Métropole, la senatrice Escudero a rappelé que deux systèmes de contrôle sont maintenant applicables dans divers pays. » Aux Etats-Unis on permet la libre circulation des armes à feu comme c’est prévu dans la constitution alors qu’en Europe, particulièrement au Royaume Uni, l’état détient un monopole sur les armes. Lle système que nous proposons est d’avoir un contrôle sur les armes tout en accordant aux particuliers des droits de détenir des armes dans certaines conditions », explique t-elle. Le séminaire à l’attention des parlementaires haïtiens est réalisé sur l’initiative du Centre d’études et de Recherches en Sciences Sociales et Penales (CERES ). Le directeur du centre, Bertrand Rodson, fait remarquer que le gouvernement haïtien réalise des échanges avec les autres gouvernements de la région dans le cadre de la lutte contre les gangs. » Les parlementaires haïtiens doivent avoir les informations nécessaires afin de comprendre les contacts internationaux en vue de lutter contre la violence armée », déclare t-il soulignant que la sécurité et la migration sont deux thèmes importants traités par le parlatino.

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