Recrudescence de l’insécurité, un haut cadre du gouvernement assassiné

Le directeur départemental du sud-est du ministère de l’environnement, Jean Marie Romain a été abattu par des bandits armés non loin de son domicile à Pelerin 3, vendredi dernier. Jean Marie Romain, demi frère du sénateur Anacacis Jean Hector avait effectué plusieurs visites à l’étranger en vue de développer le parc la visite comme un site touriste apprend t-on. Le sénateur Anacacis réclame l’ouverture d’une enquête et dénonce un crime prémédité. » Il a été tué par un tueur professionnel puisqu’il a été abattu d’un seul projectile au cou, il a succombé à ses blessures quelques minutes plus tard », révèle le sénateur Anacacis. Par ailleurs, un policier, Personna Christmas, affecté au commissariat de Pétion ville est recherché pour son implication dans l’enlèvement de deux enfants à Delmas.Appréhendé suite aux dénonciations d’un de ses complices, M. Christmas a pu tromper la vigilance de trois policiers et prendre la fuite. Le commissaire de police de Delmas, Carl Henry Boucher, révèle que des passeports, des carnets de banques et des sceaux ont été retrouvés lors d’une perquisition de la justice au domicile de ce policier qui était avant son arrestation placé en mesure conservatoire. Le porte parole de la police, Frantz Lerebours, a indiqué que les policiers négligents ayant permis la fuite du bandit ont été placés en détention par le parquet de Port-au-Prince. Outre ces deux enfants libérés vendredi à Delmas, les forces de l’ordre ont réalisé d’autres opérations qui ont permis la libération de deux autres enfants.Toutefois, la française, Madame Delorme professeure en psychologie, enlevée depuis une semaine était toujours entre les mains de ses ravisseurs. Dans le même temps, la responsable du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Marie Yolene Gilles, dénonce la banalisation du kidnapping par le chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant.Le commissaire du gouvernement avait indiqué la semaine dernière que 30 % des enlèvements sont des simulations. » C’est décourager les victimes et fragiliser d’avantage la PNH et la justice qui luttent contre le kidnapping », dit-elle précisant que ce crime appauvri les familles en Haïti et dans la diaspora.

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