Larry Rossin affirme que la Minustah dispose de nouveaux moyens pour aider la Police

L’assistant du chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (Minustah), Larry Rossin, affirme que la résolution du conseil de sécurité de l’ONU permettra à la mission onusienne de mieux supporter la police nationale. Larry Rossin croit que l’augmentation du nombre de policiers onusiens permettra à la Minustah d’encadrer les policiers haïtiens chargés de réaliser des enquêtes dans le cadre de la lutte contre la criminalité. De plus l’assistant du chef de la Minustah indique que la réforme pénitentiaire et de la lutte antigang constituent les aspects prioritaires de la résolution du conseil de sécurité de l’ONU.La Minustah aura une composante militaire plafonnée à 7200 soldats, contre 7500 actuellement, tandis que sa composante policière pourra compter jusqu’à 1951 personnels, soit une augmentation de 54 membres.L’assistant du chef de la Minustah se montre satisfait du renouvellement du mandat de la mission de maintien de la paix par le Conseil de sécurité des Nations Unies.Le diplomate américain affirme que le gouvernement de Jacques Edouard Alexis peut engager des démarches pour obtenir la levée de l’embargo sur les armes imposé à la PNH. Larry Rossin qui croit que certaines dispositions ne sont pas adaptées à la conjoncture nationale estime urgent l’acquisition de ressources matérielles pour que la police nationale puisse accomplir sa mission. D’autre part l’assistant du chef de la Minustah annonce le lancement du processus de réforme de l’institution policière. Par ailleurs l’ambassadeur d’Argentine apporte son appui à la politique du gouvernement qui entend négocier et utiliser la force pour rétablir la paix dans la capitale. L’ambassadeur Ernesto Lopez qui reconnaît la faiblesse du programme DDR ( Désarmement – Démobilisation et Réinsertion ) croit que la Minustah doit réadapter son plan à la situation haïtienne. Le diplomate argentin affirme que le mauvais fonctionnement de l’appareil judiciaire est un facteur déterminant dans l’intensification des actes de violence dans la capitale.