Lutte anti-kinapping : trois otages libérés, une quinzaine d’arrestations

Trois otages ont été libérés et une quinzaine de ravisseurs présumés arêtes, le samedi 7 mai 2005, lors d’une opération de police dans des quartiers déshérités de Port-au-Prince, a annoncé, dimanch,e le directeur de la police haïtienne, Léon Charles. Parmi les personnes libérées, figure une Haïtienne, Mireille Reimers, mariée à un Français, a précisé le directeur.Les otages avaient été enlevés dans le courant de la semaine par des inconnus réclamant des rançons. Ils étaient détenus dans des quartiers très pauvres de Port-au-Prince à forte densité de population.Des armes ont été saisies lors de l’opération, a ajouté la police.Cette semaine, deux étrangers avaient été pour la première fois visés par des ravisseurs cherchant à obtenir de l’argent, qui ont récemment multiplié les enlèvements. Ces étrangers, un Russe et un Indien, avaient été libérés quelques jours après leur disparition.Vendredi, le Premier ministre haïtien Gérard Latortue a annoncé l’adoption d’un décret faisant des enlèvements un crime en Haïti, passible des travaux forcés à perpétuité. « Le gouvernement a adopté un décret faisant du kidnapping un crime parce que ceci n’était pas prévu dans le code pénal haïtien », avait expliqué le Premier ministre. Gérard Latortue annonce la création d’une cellule anti-kidnapping entre la Police et la Minustah. Le chef de gouvernement réaffirme la détermination du pouvoir intérimaire de combattre avec vigueur ce phénomène. En marge d’une visite à Jérémie, le vendredi 6 mai, M. Latortue a expliqué que le décret renforçant les peines contre les kidnappeurs n’est que le début d’une série de mesures. Le directeur général de la Police Nationale d’Haïti appelle les bandits à changer de métier. Lors d’un point de presse, dimanche, le chef de la PNH, Léon Charles, a réaffirmé la détermination de l’institution de faire échec à l’action des bandits. AFP, Radio Métropole

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