Le Chef de l’Etat brésilien Luis Ignacio « Lula » Da Silva annonce que les troupes de son pays déployées au sein de la MINUSTHA resteront sur place en Haiti jusqu’à l’élection du nouveau président haïtien dont l’entrée en fonction est prévue pour le 7 février 2006 . Dans un discours prononcé à l’occasion de l’installation du nouveau ministre brésilien de la défense, le lundi 8 novembre 2004, le président Lula a adressé quelques critiques sur le rôle joué par les troupes américaines dans des zones de conflit.Le Chef de l’Etat brésilien tente d’expliquer que ses soldats ne peuvent agir comme les soldats américains.Luis Ignacio Da Silva précise que les soldats brésiliens n’ont pas pour mandat d’agir comme des forces de police mais détiennent un mandat de gardiens de la paix. A Port-au-Prince, le même jour, son émissaire Marco Aurelio Garcia renchérissait que la Minustah, mission onusienne commandée par le Brésil, n’était pas une force de répression mais de stabilisation. Le conseiller en politique extérieure de Lula avait également critiqué les Etats-Unis qui, selon lui, ont échoué à l’occasion de leurs précentes interventions en Haïti. « Nous n’avons pas de leçon à recevoir », avait souligné M.Garcia réagissant à un article du Miami Hérald annonçant le déploiement en février prochain d’un groupe de 250 militaires américains en Haïti. Le Brésil,candidat à un poste de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, commande pour la première fois, du moins dans la région Amérique, une mission de maintien de la paix sous la bannière des Nations Unies.
Les troupes du Brésil en Haïti juqu’à l’installation du nouveau gouvernement élu
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