L’idée de la grève avancée par les policiers est mal accueillie par la plupart des habitants de la capitale. Nombreux sont les port-au-princiens à exprimer leur inquiétude face à ce mouvement. Tout en reconnaissant la justesse des revendications des agents de l’ordre axées sur de meilleures conditions de travail, des citadins leur demandent de surseoir à leur mouvement . Ces habitants de la capitale, interrogés par Radio Métropole, estiment que cette action aura de fâcheuses conséquences sur la sécurité de la population . Ils rappellent aux policiers qu’ils ont pour mission de « protéger et servir ». Bon nombre de citadins soutiennent que le dialogue est l’un des moyens les plus efficaces pour résoudre un problème. Ils suggèrent aux protestataires de s’entretenir d’abord avec leur supérieur hiérarchique avant d’envisager la cessation temporaire des activités. Pendant ce temps, un groupe de bandits ont attaqué des cambistes dans la journée du lundi 9 août à la rue Lamarre ( Port-au-Prince) et emporté une forte somme d’argent. La police est intervenue et a procédé à l’interpellation de deux individus faisant partie des cambrioleurs. Ces derniers, selon des témoins , se sont identifiés comme policiers. Ils ont été conduits au sous-commissariat de l’anti-gang.
La menace de grève des policiers désapprouvée par la population
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