Ouverture de la conférence internationale des pays de la caraibe sur le VIH-SIDA à Santo-Domingo, vendredi.

La cérémonie s´est déroulée en présence notamment du pdt dominicain Hypolito Mejia et d´importantes personnalités représentants différentes institutions et organisations impliquées dans la lutte contre le SIDA dans la caraibe. Accroître la capacité des pays de la Caraibe à lutter contre len VIH-SIDA, c´est le principal objectif poursuivi par les organisateurs de la conférence internationale de trois jours qui se tient àSanto-Domingo. D´entrée de jeu, des défis ont été identifiés, lesquels défis, des représentants des 14 pays participants à la rencontre doivent trouver les moyens nécessaires pour y faire face. La pauvreté,l´inaccessibilité des anti-rétro-viraux, la stigmatisation et la discrimination sont quelques uns des obstacles cités. Dans son intervention à la tribune de la Conférence, vendredi, un responsable dominicain de la santé a plaidé en faveur d´une coopération plus étroite entre les pays de la caraibe dans le cadre de la lutte contre le SIDA. Manuel Tedea Bea a insisté sur la nécessité pour que les deux pays partageant l´Ile d´Hispagnola renforcent la surveillanceépidémiologique des deux côtés de la frontière. Le président dominicain a, pour sa part, indique que des efforts considérables ont ete consentis par son gouvernement en ce sens. Hypolito Mejia a également fait savoir qu´il etait du devoir des dirigeants des pays de la caraibe de s´impliquer davantage dans afin de protéger la santé des populations de la région face une maladie qui affecte particulierement les jeunes. « Nous sommes engagés à travailler pour le bien être de tous dans la région », a’t’il declaré a l´ouverture de la conference internationale sur le SIDA . Si le VIH-SIDA poursuit sa vitesse de croisière dans la plupart des pays de la caraibe, en Haiti, par contre, la séroprévalence a plutôt tendance a regresser. Cette révélation a été faite, vendredi, par le directeur des centres GHESKIO. Le docteur Jean William Pape a précisé que ce taux est passé de 6 à 2,9% de 1993 à 2004 à l’échelle nationale. Il a également indiqué que la prévalence chez les femmes enceintes est en baisse constante. Même performance pour la transmission du VIH-SIDA de la mère à l´enfant. Le docteur Pape a aussi précisé que quelque2000 malades du SIDA bénéficient actuellement du programme d´anti-rétro-viraux en Haiti. Les participants à la conférence internationale des pays de la caraibe sur le VIH-SIDA se prononcent en faveur de la prise en charge integrée des PV-VIH, de la poursuite des recherches en vue de la mise au point d´un vaccin efficace contre le SIDA et de la mise à ladisposition de la lutte contre le SIDA de plus de fonds pour stopper la pandémie. Précisons que plus d´une centaine d´haitiens participent à cette conférence dont pres de 20% sont des PV-VIH. Pour la FHI qui a financé la participation de ces dernières à cette rencontre à Santo-Domingogrâce à une assistance de l´AID, il s´agit de donner à ces acteurs potentiels de faire entendre leur voix, de faire connaitre leurs revendications et de partager leur experience avec les participants étrangers. Le responsable de la FHI-Haiti, le docteur Jean RobertBrutus, se prononce également en faveur de la prise en charge intégrée des personnes infectées et affectées par le SIDA . ¨Le SIDA n´est pas seulement un problème médical, c´est un problème qui concerne tous lesautres domaines du developpement humain´´, a-t-illaissé entendre . Haiti compte près de 300 mille PV-VIH, soit 4,5% de la population sexuellement active du pays. Après l´Afrique Sub-saharienne, la Caraibe est la deuxième région du monde la plus touchée par la pandémie.