Environ cinq (5) personnes ont été tuées par balle , le mercredi 11 février 2004 , lors d’une opération de la Police Nationale d’Haiti (PNH) soutenue par les partisans armés du Président Aristide de l’organisation « Bale Wouze » . Cette action a été organisée contre les locaux du Rassemblement des Militants Conséquents de Saint Marc (RAMICOSM) , un groupe armé de l’Opposition. Outre les personnes tuées qui seraient des membres de la population civile , des maisons ont été incendiées dont Radio Tèt à Tèt et la résidence du coordonnateur de « RAMICOSM » , Jean Hugues Narcisse, dans le quartier dénommé « Lascierie ». Le coordonnateur de « Bale Wouze », Biron Odigé, salue cette action menée dans la ville. M. Odigé qui est également le représentant du parti au Pouvoir , Fanmi Lavalas , dans le Bas-Artibonite et directeur de l’Autorité Portuaire Nationale (APN) affirme que la police a repris le contrôle de Saint Marc . Pour sa part, le représentant de l’Opposition dans la ville , Franck Charles René , parle de génocide à l’occasion des opérations menées , le mercredi 11 février 2004, pour démanteler la base de l’organisation « RAMICOSM » , proche de l’Opposition . M. René indique que les opérations ont été conduites par les chimères de « Bale Wouze » et non par des policiers . L’ancien sénateur Prince Pierre Sonson demande une fois de plus au Président Jean Bertrand Aristide de partir. Réagissant aux violents incidents de Saint Marc , M. Sonson croit qu’il est temps que le Président Aristide fasse ses valises pour éviter , dit-il, au pays de nouveaux cadavres. La police a repris le contrôle de Saint Marc, la deuxième ville en importance de l’Artibonite après Gonaïves, le lundi 9 février . Le samedi 7 février , le commissariat avait été abandonné par les policiers et incendié peu de temps après par la population . Au cours de cette opération, la résidence de Biron Odigé avait également disparue dans les flammes .
Opération policière meurtrière à Saint Marc
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