Le gouvernement Lavalas minimise les menaces de sanctions politiques brandies par l’administration américaine si rien n’est fait dans les prochaines semaines pour résoudre la crise . Commentant les propos de l’assistant secrétaire pour les affaires hémisphériques , en marge du « Mardi de la Presse » du 9 septembre 2003, le secrétaire d’Etat à la Communication , Mario Dupuy, a estimé que le Pouvoir en place n’a rien à voir avec les déclarations de Roger Noriega. M. Dupuy croit que l’officiel américain s’adresse à l’Opposition et la Société Civile . Le porte-parole du gouvernement soutient que Lavalas a joué sa partition dans la mise en œuvre de la Résolution 822 de l’OEA en préparant le terrain pour la mise en branle du processus électoral. Pour sa part , la Convergence Démocratique accueille favaorablement la toute dernière prise de position du secrétaire d’Etat adjoint américain sur la situation en Haïti . La principale coalition de l’Opposition par la voix du professeur Victor Benoit encourage le gouvernement Bush à maintenir la pression sur le régime Lavalas. L’Opposition soutient que le pouvoir d’Aristide opte pour l’instauration d’une dictature dans le pays. La Convergence estime que la position de l’officiel américain témoigne de l’impatience de la Communauté Internationale face au refus du régime Lavalas de respecter ses engagements .
Crise politique : Lavalas ne prend pas au sérieux les menaces de Roger Noriega
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