Dans une prise de position sur le mot d’ordre de grève de protestation du secteur syndical du 7 janvier 2003 , contre l’augmentation des prix à la pompe , mouvement largement suivi , Fanmi Lavalas estime que les nantis du Vénézuela qui essaient de renverser le président Hugo Chavez sont suivis dans leur actions par ceux d’Haiti . Le dirigeant Lavalas soutient que les partisans du coup d’Etat de septembre 1991 contre le président Aristide sont toujours actifs et travaillent à maintenir la population dans la misère tout en soutenant qu’ils veulent son développement.Le chef a.i. du parti au pouvoir , Jonas Petit, accuse sans les nommer les distributeurs de produits pétroliers de vouloir profiter au maximum du problème soulevé par l’augmentation des prix à la pompe. Dans son intervention , le chef Lavalas a également invité la société civile à rendre fonctionnel le Conseil Electoral Provisoire (CEP). Les responsables de l’Opposition critiquent les propos tenus par le chef a.i. de Fanmi Lavalas,Jonas Petit, suite au succès de la grève du mardi 7 janvier 2003. Pour les membres de la principale coalition de l’Opposition , les déclarations de M. Petit sont teintées de haine. La Convergence par la voix de Paul Denis estime que le pouvoir Lavalas ne peut en aucun cas comparer la situation d’Haiti à celle qui affecte le Vénézuela. Pour sa part, le président de l’Association Nationale des Distributeurs de Produits Pétroliers (ANADIPP) , Max Romain, déplore le comportement des secteurs qui cherchent à diaboliser l’institution suite à la hausse des prix de l’essence. M. Romain réaffirme que la fixation des prix est décidée par le gouvernement en place et non par l’ANADIPP. Le président de cette association indique que les distributeurs souhaitent une augmentation de 2 gourdes sur la marge de profits suite à l’ajustement des prix décidé le 31 décembre .
Le parti au pouvoir , Fanmi Lavalas, s’en prend une fois de plus à l’élite économique du pays
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