Séminaire de formation sur le VIH/SIDA à l’intention des journalistes.

L’initiative de l’Institut Panos et du Centre de Communication sur le SIDA (CECOSIDA) devrait permettre aux journalistes de mieux cerner la problématique du SIDA et du même coup les stimuler à réaliser des reportages susceptibles de modifier les comportements à risque. Les organisations impliquées dans la lutte contre le VIH/SIDA sont unanimes à admettre que les jornalistes ont un rôle important à jouer dans les campagnes anti-VIH car ils sont en contact permanent avec les différentes couches de la population via leurs reportages. Mais pour avoir l’impact maximum, ces organisations ont pour devoir de contribuer à l’encadrement des professionnels de la presse en matière d’information sur le VIH/SIDA. Formés et motivés, ils vont sensibiliser et éduquer les adultes sexuellement actifs et surtout les jeunes très vulnérables par rapport à l’épidémie. Et c’est en quelque sorte l’objectif poursuivi par Panos et CECOSIDA en organisant la première d’une série de séminaires de formation. Sans nul doute, la formation constitue l’une des armes les plus efficaces pour combattre les tabous et les stigmates. Et les gens informés, éduqués et sensibilisés sur la question du SIDA pourront à la longue briser le silence entretenu autour de la pandémie. Parallèlement, il faudra que la population change de comportement par rapport aux personnes infectées par le VIH/SIDA qui voudraient bien témoigner au sujet de leur séropositivité. A titre d’exemple, Esther Boursicot et Saurel Beaujour qui ont eu le courage de témoigner en public au sujet de leur sépositivité. De plus, un fait important, ils ont su mettre sur pied – chacun -une organisation pour venir en aide aux personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA. Ces démarches sont appuyées par des organisations impliquées dans la lutte contre cette épidémie en Haïti.

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