La décision d’interpeller le chef du gouvernement a été adoptée lors d’une séance tenue à huis clos, le jeudi 18 janvier. Le premier ministre Jean Marie Chérestal n’aura pas la tâche facile, préviennent ses opposants au Sénat. Le compte à rebours a commencé et le suspense risque de n’être trop grand puisque de l’avis des chefs de file de la mouvance anti-Chérestal tout devrait basculer dans le sens d’un vote de censure. A en croire le sénateur du Sud-Est , Prince Pierre Sonson , le sort est jeté pour Jean Marie Chérestal surtout après son bilan » fictif » présenté le lundi 14 janvier dernier à l’occasion de la rentrée parlementaire. Une majorité de parlementaires seraient donc insatisfaits et prêts à sanctionner négativement l’action du chef du gouvernement .Toutefois, des retournements de dernière minute ne sont pas à écarter , estiment les observateurs . A la séance du jeudi 17 janvier , des tentatives de boycott ont été enregistrées au Grand Corps au moment de la fixation d’une date pour l’interpellation du premier ministre. Les sénateurs Yvon Feuillé et Dany Toussaint ont plié bagage alors que la séance à huis clos allait bon train. Mercredi, leur collègue , Immacula Bazile avait fait défection à la phase décisive de la séance du jour . Cette attitude traduit l’opposition de ces parlementaires à un votre de censure contre le premier ministre mais c’est aussi un comportement irresponsable , dit le sénateur du Sud-Est, Prince Pierre Sonson . La veille , le sénateur Dany Toussaint avait indiqué que Jean Marie Chéretal était un bouc émissire qui ne saurait porter à lui seul l’échec de Lavalas en 2001.
Le gouvernement Chérestal sera fixé sur son sort le 22 janvier prochain au Sénat
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