Joseph Lambert n’est pas favorable à une solution à la Privert

On aurait pu croire que celui que l’on surnomme l’animal politique aurait adopté une stratégie privilégiant un pourrissement de la situation afin d’en profiter pour prendre la tête d’une transition, fort de son titre de président du Sénat. Ce n’est pas le cas, il a laissé entendre le contraire ce mercredi, pendant le journal du matin de Radio Métropole :

« Je ne suis pas favorable à un scénario à la Privert. Je ne m’imagine pas à la tête d’une éventuelle transition. Toutefois si cela arrivait, je m’efforcerais d’assumer ces responsabilités de mon mieux. »

Joseph Lambert est clair et l’a dit au président Jovenel Moïse lundi dernier, lors de la rencontre des trois pouvoirs :

« Je pense que l’échec du référendum constitutionnel porterait un rude coup au chef de l’état. Il n’aurait plus ensuite la légitimité nécessaire pour organiser des élections. »

L’actuel président du Sénat, comme bien d’autres d’ailleurs, plaide en faveur d’un compromis politique minimal. Selon lui, l’opposition doit comprendre la nécessité de rechercher une formule consensuelle pour doter le pays d’un gouvernement, voire d’une nouvelle constitution.

Une transition apparait inévitable au sénateur Joseph Lambert après le 07 février 2022. Le président du grand corps juge donc qu’un accord permettrait de la débuter dès maintenant et d’éviter au pays de connaitre des heures sombres.

AL/ Radio Métropole

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