Aux Gonaïves, les activités économiques et sociales sont toujours paralysées 13 jours après les fortes inondations dues au passage de l’ouragan Hanna. » Dans plusieurs quartiers l’eau arrive à la hanche des piétons », déclare le correspondant de radio Métropole Alfred Jean qui fait état de la rareté des produits alimentaires. » La ville ne fonctionne pas parce qu’elle est envahie par la boue et l’eau », explique Alfred Jean.A Miragoane ( Nippes) les activités économiques fonctionnent au ralenti en raison de dommages causés à la route par le débordement de l’étang. » Seuls les camions peuvent emprunter la route nationale numéro 2 qui se confond avec l’étang », déclare le correspondant de radio Métropole, Yves Marie Jasmin, rappelant que les activités économiques à Miragoane sont liées avec la vie économique de Port-au-Prince.Dans la ville des Cayes (sud), les activités commerciales et le transport en commun ont repris ce lundi.Les banques commerciales fonctionnent à temps partiel selon le correspondant de Métropole, Joseph Cerisier, qui explique que le transport en commun fonctionne en dépit du mauvais état des tronçons de route.Afin de faciliter l’acheminement de l’aide aux sinistrés, le directeur général de l’Administration Général des Douanes (AGD), Jean Jacques Valentin, a annoncé que les formalités administratives régulières ont été suspendues pour une période de 3 mois.Les responsables de la Douane entendent ainsi faciliter le processus de livraison de certains produits et articles, tels couvertures, produits alimentaires et médicaments, destinés aux sinistrés.
A l’exception des Gonaïves, une timide reprise des activités économiques est notée
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