Alors que le mandat d’un tiers du sénat haïtien arrivera à terme ce 8 mai 2012, aucune disposition administrative n’a été prise pour constituer un nouvel organisme électoral, afin de remplacer ces élus. Le conseil électoral provisoire (Cep) dissous par arrêté présidentiel le 29 décembre 2011 n’est toujours pas été remplacé. Cette situation donne lieu justement à des doutes quant à la capacité de l’équipe en place à organiser malgré tout, les élections avant la fin de cette année. A la fois acteur et spécialiste dans le domaine, le directeur technique du conseil électoral provisoire Philippe Augustin, conditionne l’organisation des prochaines élections à la publication de l’amendement constitutionnel. La position du directeur technique du CEP est cependant prise à contre pied par l’ancien conseiller électoral, Rosemond Pradel. Selon le secrétaire général du parti fusion, seule la volonté des dirigeants est nécessaire pour que ces élections se tiennent en 2012. Rappelons que depuis la démission du premier ministre Conille, la principale préoccupation des responsables politiques est l’organisation des élections municipales et législatives partielles. Notons que dans un « appel à la Nation », les présidents des deux branches du parlement, le sénateur Desras et le député Levaillant Louis-Jeune, ont exhorté la population à faire montre de vigilance citoyenne et à se mettre debout pour sauvegarder les acquis démocratiques, en exigeant des élections libres, honnêtes et démocratiques dans les délais prescrits par la loi et la Constitution. EJ/Radio Métropole Haïti
A quand les prochaines élections ?
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