Activités réduites à Port-au-Prince à l’occasion de la deuxième journée de grève lancée par la Plate-forme Démocratique

La circulation automobile était assez dense et les détaillants étaient au rendez-vous, à l’occasion de la dernière journée de la grève de 48 heures lancée par la Plateforme Démocratique pour réclamer le départ du président Jean Bertrand Aristide. En revanche, le secteur commercial a gardé ses portes fermées ce vendredi y compris la grande majorité des établissements scolaires de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Pour la deuxième journée consécutive, les élèves ont brillé par leur absence dans leurs établissements respectifs. Bon nombre des écoles qui devaient reprendre les cours mercredi n’ont pas été fréquentées jeudi et vendredi suite à l’appel à la grève générale de 48 heures lancé par les organisations de la société civile et les partis de l’opposition. Même les écoles américaines et françaises fonctionnant sur le territoire national sont affectées par le mouvement de grève de la Plateforme Démocratique. Quelques unes d’entre elles sont ouvertes mais les salles de classe sont vides. C’est le cas de l’Union School et de l’école Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus. Alors que d’autres ont tout bonnement fermé leurs portes. Le Lycée Français est l’une des rares écoles étrangères à fonctionner en dépit de cette situation. On pouvait remarquer quelques élèves dans la cour de cet établissement scolaire, vendredi matin. En outre, le gros commerce est resté fermé pendant toute la journée de vendredi. Les super-marchés, les banques commerciales, les stations à essence n’ont pas desservi les membres de la population qui étaient plus nombreux dans les rues, à l’occasion de la deuxième journée de grève générale pour réclamer le départ du président Jean Bertrand Aristide. En revanche, on a constaté un flux important de véhicules privés et publics en différents endroits de la capitale haïtienne. Dans cette ambiance, les petits détaillants ne se sont pas faits prier pour occuper les trottoirs en étalant leurs denrées. Les hôpitaux et la plupart des pharmacies de la place ont fonctionné comme à l’ordinaire. Même en temps de guerre, ces entreprises font de leur possible pour répondre à leur mission première: servir la communauté.