
Le chef de file du GREH, Himmler Rébu, qualifie d’« une grave maladresse politique » l’évocation des gangs dans un document politique adressé à la CARICOM. Selon lui, les rédacteurs de ce document auraient dû comprendre qu’il s’agissait d’un texte politique et non académique. Il estime que le recensement des positions des divers groupes de la société était inutile, ces positions étant déjà publiques.
« Si j’avais participé à la rédaction de ce document, je m’y serais fermement opposé. C’est une erreur qu’il faut reconnaître », a déclaré M. Rébu lors d’une interview à Radio Métropole. Toutefois, il critique également l’exploitation politique de cet incident par le coordonnateur du CPT, précisant que les dirigeants politiques concernés n’ont jamais collaboré avec les gangs.
Par ailleurs, l’ancien colonel Rébu a affirmé que sa formation politique s’oppose à l’idée de constituer un triumvirat dirigé par un juge de la Cour de cassation, une formule soutenue par plusieurs acteurs politiques. Il appelle les conseillers présidentiels à reconsidérer cette proposition et à apporter les correctifs nécessaires pour assurer le bon déroulement de la transition.
LLM/Radio Métropole Haïti