Aggravation du climat d’insécurité à Port-au-Prince, la population exprime son désarroi

Les habitants des quartiers de l’Avenue Pouplard et de Nazon, à Port-au-Prince, vivent des moments extrêmement difficiles depuis le lancement de l’opération Bagdad par les activistes armés lavalas. Ces bandits ont, à plusieurs reprises, mené de terribles opérations dans ces zones forçant certains riverains à abandonner leurs maisons. Selon un bilan partiel des violences ochestrées par les cimères lavalas dans ces zones, plus d’une trentaine de véhicules ont été incendiés depuis le 30 septembre dernier. Mercredi soir, les chimères lavalas ont mené une opération meurtrière dans plusieurs quartiers de la capitale tuant au moins sept (7) personnes. Les actes de violence qui s’intensifient à la capitale deviennent une très grande préoccupation pour les habitants de Port-au-Prince qui, depuis tantôt deux mois , sont dans l’impossibilité de vaquer à leurs occupations. La majorité des port-au-princiens interrogés par radio Métropole, jeudi, expriment leur désarroi face à cette situation. Ils appellent les autorités à assumer leurs responsabilités en adoptant les mesures qui s’imposent pour faire échec aux bandits lavalas. « Si les autorités du gouvernement intérimaire ne peuvent pas résoudre le problème de l’insécurité à Port-au-Prince, elles n’ont qu’à démissionner », ont-ils déclaré. Depuis le lancement de l’opération Bagdad, plus de 150 personnes ont été tuées à Port-au-Prince. Les auteurs de ce mouvement violent entendent destabiliser le gouvernement intérimaire et obtenir le retour physique en Haïti de Jean Bertrand Aristide.

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