
Les secousses telluriques de faible intensité provoquent la panique chez les citoyens sur l’ensemble du territoire.En début de semaine une vingtaine de personnes ont été blessées à Belladères et Lascahobas en raison d’un séisme de faible intensité. La secousse était faible, 3.1 de magnitude sur l’échelle de Richter, a indiqué l’ingénieur géologue, Claude Prepti, directeur du Bureau des Mines et de l’Energie (BME).La secousse était à une profondeur très faible entre 1 et 5 kilomètres et l’épicentre était à 7 kilomètres au nord de Belladères et 16 kilomètres au Nord est de Lascahobas. La panique dans les villes de Belladères et Lascahobas peut s’expliquer par la faible profondeur de la secousse, a dit M. Prepti. C’est la deuxième fois en deux ans que Belladères est touchée par un séisme de faible intensité. Les secousses inférieures à 4 sur l’échelle de Richter ne peuvent détruire des édifices, a expliqué le directeur du BME en charge de l’unité Technique Sysmique. Il insiste sur la nécessité de poursuivre la campagne de sensibilisation de la population sur les risques sismiques.La panique provoque plus de dégâts que le séisme de faible intensité. En début de semaine la panique dans des écoles avaient fait plusieurs blessés.Avant ces secousses dans les villes de Belladères, Lascahobas et Thomonde, les spécialistes croyaient que le Plateau Central n’était pas traversé par des failles. Nous sommes en train de découvrir qu’il y a une activité sismique dans le Centre, parce que nos archives ne rapportent aucun séisme dans cette région, a laissé entendre le directeur du BME. Il soutient que plusieurs secousses de faible intensité ont été enregistrées ces dernières années par le réseau de surveillance dans le Centre ce qui témoigne d’une activité sismique dans cette région. Toutefois il souligne que les informations ne permettent pas de savoir si les failles en question peuvent provoquer des séismes de forte intensité.Les zones à risque très élevés, sont le grand Nord, les Nippes, le Sud. De l’avis de M. Prepti la campagne de sensibilisation doit être dirigée vers les élèves pour démystifier les tremblements de terre.Ils doivent savoir le comportement face à ce phénomène, a dit M. Prepti. LLM / radio Métropole Haïti