Alexis s’en va, mais plusieurs ministres conserveront leurs postes

Jacques Edouard Alexis espère que cette semaine soit sa dernière au poste de premier ministre démissionnaire pour liquider les affaires courantes.Le chef de file de Lespwa souhaite partir d’ici à vendredi. » Partir définitivement pour que Michèle Pierre Louis prenne charge » , lance M. Alexis qui dirige un gouvernement démissionnaire depuis 4 mois.Jacques Edouard Alexis entend se consacrer dorénavant à la préparation du congrès de Lespwa qui aura lieu avant la fin de cette année.Il annonce que la plateforme Lespwa sera transformée en une confédération politique.Soulignant qu’il est maintenant impliqué dans la politique à un niveau élevé, M. Alexis rappelle qu’il a été jusqu’ici un membre de la mouvance présidentielle.Jacques Edouard Alexis veut restructurer Lespwa qui désormais accueillera d’autres partis politiques et organisations en plus des 4 entités actuelles. » Il y a des gens honnêtes dans toutes les couches sociales qui veulent s’impliquer dans la politique », assure le premier ministre démissionnaire.Interrogé sur une éventuelle candidature lors des présidentielles de 2011, M. Alexis s’est refusé à tout commentaire, faisant remarquer qu’il était trop tôt pour aborder le dossier.Il souhaite que le prochain gouvernement poursuive les réformes engagées dans plusieurs domaines notamment la production nationale et l’éducation.Cet avis est partagé par le chef de l’état, René Préval, qui exige la présence d’au moins 4 anciens ministres dans le gouvernement de Michèle Pierre Louis.Les ministres des Travaux publics, Frantz Verella ; des Finances, Daniel Dorsainvil ; de l’intérieur, Paul Antoine Bien Aimé et le secrétaire d’état à l’agriculture, Joanas Gué, feront partie de la nouvelle équipe gouvernementale.Plusieurs parlementaires dont les présidents du sénat, Kelly Bastien et de la chambre des députés, Pierre Eric Jean Jacques, se sont déclarés favorable à la présence de ces anciens ministres.Toutefois des membres de la Concertation des Parlementaires Progressistes (CPP) estiment que le nombre d’anciens ministres dans le gouvernement ne doit pas être élevé.

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