Amendement constitutionnel : l’Opposition appuie la position de refus des sénateurs Dany Toussaint et Prince Pierre Sonson

La Convergence Démocratique apporte son plein soutien aux sénateurs constestés Dany Toussaint et Prince Pierre Sonson qui ont dit non au projet d’amendement de la Constitution mis en branle par le régime Lavalas. La principale coalition par la voix du professeur Micha Gaillard invite ces deux élus à maintenir leur position au nom des intérêts supérieurs de la nation. Dans une déclaration lue sur Radio Métropole , ce lundi 8 septembre 2003, le professeur Gaillard soutient que Jean Bertrand Aristide cherche à se maintenir au Pouvoir à vie à travers des doublures . Il a cité entre autres l’ex-président René Préval , l’épouse du chef de l’Etat Mildred Trouillot ou encore un autre dirigeant Lavalas . Pour sa part, le Parti Démocrate Chrétien Haitien (PDCH) qualifie de farce l’initiative du Parlement contesté portant sur une déclaration d’amendement à la Constitution de 1987. Pour le président de l’une des branches du PDCH , Me Osner Févry, ces élus contestés n’ont pas la légitimité pour adopter une décision aussi importante . Me Févry dénonce également le caractère illégal de cette disposition prise par le Parlement contesté Lavalas . Abondant dans le même sens , le responsable de l’ALAH , Reynold Georges, fustige le comportement des élus contestés Lavalas qui entendent à tout prix faire passer leur projet d’amendement de la Constitution. Selon l’ancien constituant , il s’agit d’un processus illégal vu que les règlements en vigueur au Parlement ne sont pas respectés . Me Georges appelle à la mobilisation de tous les secteurs contre ce projet. L’ancien vice-président du Sénat , Samuel Madistin, se dit scandalisé par la procédure d’amendement de la Constitution initiée par les élus contestés Lavalas . Selon M. Madistin, cette démarche est complètement illégale dans la mesure où la Chambre Députés n’a pu réunir la semaine dernière le nombre de parlementaires requis( 56) pour aboutir à la déclaration d’amendement. M. Madistin en profite pour souligner que seul le vote peut sanctionner une décision parlementaire . Il prend ainsi le contre-pied des déclarations faites par les élus contestés Lavalas qui ont signé un texte portant sur la déclaration d’amendement en lieu et place d’un vote formel .

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