Le juge d’instruction en charge du dossier Amiot Métayer appelle les autorités à lui fournir les moyens pour poursuivre son enquête . Marcel Jean considère toujours le chef d’OP évadé comme un prisionnier puisqu’il est inculpé pour participation présumée à un incendie de maisonnettes à “ Jubilé “ en mai dernier . Le juge Jean ne croit pas que le projet de légalisation de sa libération formulé par Amiot Métayer soit réalisable au regard de la loi car l’article 80 du code d’instruction criminelle indique qu’en tant qu’inculpé ,Amiot Métayer,est toujours en état. Dans une déclaration à Radio Métropole,ce 12 août 2002 , le magistrat a déploré la mise à sac des locaux de l’appareil judiciaire aux Gonaïves qui rend la justice paralysée . Maitre Jean dénonce les pressions dont il est l’objet dans le cadre de l’instruction de ce dossier et appelle au plein respect de l’indépendance du pouvoir judiciaire . Entre-temps, le chef OP qui a décidé de se réconcilier avec le président Jean Bertrand Aristide en indiquant que la Convergence avait porté plainte contre lui dans les évènements du 17 décembre 2001 cherche à obtenir gain de cause. La commission chargée d’obtenir la légalisation de sa libération se veut optimiste d’autant que l’un des porte-parole de la présidence avait indiqué que M. Métayer pourrait obtenir satisfaction en toute légalité et en toute légitimité . La présidence s’était félicitée de la décision adoptée par Amiot Métayer de ne plus manifester contre le président Jean Bertrand Aristide . Pour l’un des membres du bureau de presse et de communication , Jacques Maurice, c’est la politique de dialogue et de négociation du chef de l’Etat qui a donné des résultats . M. Maurice avait accusé l’Opposition et la Communauté Internationale d’avoir tiré les ficelles de la contestation aux Gonaïves. En conference de presse , le vendredi 9 août 2002, à Raboteau , le militant Lavalas recherché par le police a réclamé la fin des manifestations de contestation . Les activités ont repris aux Gonaïves depuis l’annonce de la suspension de la mobilisation anti-Aristide par le chef d’OP , Amiot Métayer , qui circule librement dans la ville .
Amiot Métayer se réconcilie avec Jean Bertrand Aristide mais pour la justice ,le chef d’OP évadé est toujours un prisionnier
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