Le transport en commun à Port-au-Prince coûte de plus en plus cher en raison notamment de la subdivision des circuits. Assez souvent, il faut payer deux ou trois fois la même course. C’est le cas du tronçon Pétion-ville/Centre-ville. Depuis quelque temps, des conducteurs de tap-tap et d’autobus, se plaisent à diviser le tronçon Pétion-ville/ Centre-ville en plusieurs circuits. Premier schéma : Delmas 75, Delmas 28, et Delmas 2. Deuxième schéma : Morne Lazarre et Musseau. Les passagers passent des heures avant de trouver un véhicule qui se contente d’effectuer une course ordinaire. Et la plupart du temps, il faut dépenser toute son énergie pour trouver une petite place. Autrement, il faut payer les bouts de circuit imposés par des tap-tap et autobus. Les instances concernées se doivent d’intervenir mais il revient tout d’abord aux victimes de dénoncer cette situation. Et c’est l’avis du directeur général du service de la circulation, Ulric Cinéus. Les conducteurs de tap-tap et autobus qui ont imposé leur propre circuit aux citadins évoluent dans une capitale surpeuplée où le transport en commun n’ est pas organisé. Combien de passagers acceptent tout bonnement de payer deux ou trois circuits pour se rendre en ville. Ils laissent le soin aux autorités compétentes de résoudre le problème, fait remarquer le commissaire Ulric Cinéus. Et lorsque les instances concernées n’interviennent pas pour résoudre le problème, le service de la circulation peut se retrouver dans une situation extrêmement difficile, explique le commissaire Ulric Cinéus. Aujourd’hui, il faut au moins 20 gourdes par jour pour se rendre en ville si on réside à Pétion-ville. Ce qui représente environ ¼ du salaire d’un ouvrier qui gagne 2.000 gourdes par mois.
Anarchie au niveau du coût des circuits dans le transport en commun à la capitale
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