Au terme d’une longue épreuve de force entre le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Francisco René et les avocats du Barreau de la capitale, le juriste André Michel a recouvré sa liberté. Après son audition par le substitut Salomon Brunet, l’opposant politique était sous la menace d’une nouvelle arrestation.Le chef du Parquet, Francisco René avait indiqué aux journalistes qu’il avait ordonné à des agents de la police judiciaire d’exécuter le mandat d’amener émis il y plus de trois mois par le juge instructeur Lamarre Bellizaire. Furieux plusieurs avocats se sont emparés de M. Michel qui se trouvait à la deuxième Greffe et l’ont transporté au bureau du bâtonnier. Les avocats ont ensuite bénéficier de l’appui de plusieurs sénateurs et députés pour extraire l’opposant politique du bureau du Bâtonnier. Les sénateurs ont conduit M. Michel au Sénat vers 2 heures de l’après midi où s’est tenu une réunion spéciale avec la participation du bâtonnier Carlos Hercule et de son prédécesseur Gervais Charles. Le sénateur Jean Baptiste Bien Aimé a fait valoir que les parlementaires sont intervenus pour sauver la vie de M. Michel qui était en danger.Il ne s’agit pas d’une immixtion dans l’appareil judiciaire, a-t-il expliqué. Le bâtonnier a précisé que M. Michel était libre et qu’il n’y avait aucun mandat contre lui puisqu’il avait engagé une procédure de récusation du magistrat. LLM / radio Métropole Haïti