
Le chef de la police haïtienne, Mario Andrésol, fait un plaidoyer pour l’octroi d’avantages sociaux aux agents de l’ordre qui sont appelés régulièrement sur tous les fronts. M. Andrésol qui se réjouit des progrès accomplis par l’institution policière sous son administration, regrette de n’avoir pas eu la possibilité de concrétiser certains projets qui permettraient d’améliorer les conditions de vies de policiers.La construction d’un hôpital pour les policiers et leurs parents n’a pu être concrétisée par M. Andrésol qui avait été contraint entre autres de réaliser des taches urgentes telles l’épuration de l’institution policière et la remise en place des structures après le violent séisme du 12 janvier 2010. Alors qu’il approche de la fin de son second mandat, M. Andrésol s’indigne également des conditions d’existence des policiers.Nombre d’entre eux résident dans les mêmes quartiers que les criminels, révèle M. Andrésol estimant que certains policiers ont été abattus en raison cette situation. Il ne pourra pas non plus concrétiser son rêve de village pour les policiers avant la fin de son mandat durant l’été 2012.Andrésol qui aura réaliser un record de plus de 6 ans aux commandes de la PNH espère que les policiers pourront bénéficier de nouveaux ajustements de salaire en plus des avantages sociaux qui peuvent être une motivation supplémentaire pour les agents de l’ordre dans l’accomplissement de leur fonctions. En plus des conditions d’existence précaires le chef de la police déplore les nombreuses libérations de bandits par les autorités judiciaires. Il signale que plusieurs policiers ont été tués par des bandits remis en liberté. En dépit des nombreuses contraintes et des maigres ressources disponibles M. Andrésol salue l’action des policiers haïtiens qui méritent de meilleurs traitements. LLM / radio Métropole Haïti