Andris Riché dément avoir discuté de la possibilité de rendre le sénat fonctionnel

 » Je n’ai jamais participé à aucune réunion en ce sens, ni avec le pouvoir ni avec ce machin qui s’appelle Conseil de sécurité », s’est tempête Andris Riché, vice-président du sénat dysfonctionnel. Le sénateur de la Grand’Anse s’en prend à son collègue Westner Polycarpe qui a dénoncé la veille un plan qui vise à réduire le quorum au niveau du Sénat afin de le rendre fonctionnel avec une majorité simple de six sénateurs sur dix. Ce plan, selon Polycarpe, est concocté Palais national. Il viserait à trouver des alliés au Sénat en vue de réduire à 6 le quorum pour faciliter la prise de certaines décisions qui ne sont pas dans l’intérêt du pays. Le sénateur du Nord, ancien membre du G6,a fait savoir que même lorsque le Sénat disposait de 20 sénateurs sur 30, ce plan n’avait pas pu se concrétiser, en raison de l’opposition du Groupe des 6 sénateurs de l’opposition. « C’est de la folie », fulmine Andris Riché, amer, mettant son collègue au défi de prouver ses allégations. L’idée de réduire le quorum au niveau du grand Corps n’a jamais été évoquée à aucun moment de la durée, souligne-t-il. L’idée de réduire le quorum au niveau du sénat a été faite récemment par des organisations de la société civile, afin de limiter le champ d’action du chef de l’Etat. Le sénateur de l’OPL a profité au passage pour faire le point sur son nouveau statut de « Président du sénat ». « La présidence du Sénat, Ce n’est pas un titre que j’ai usurpé. Le président Desras n’étant plus là, je prends sa place », précise-t-il, déclarant que si ses collègues ne veulent pas de lui comme leur président qu’ils le disent mais pas de « tripotay »,ni « zen ». Le sénat n’est pas dysfonctionnel selon lui, même s’il n’y a que 10 sénateurs sur 30. « Nous sommes des sénateursà part entière », clame-t-il, proposant qu’on mette tout en œuvre pour réaliser le premier tour des législatives en mai, le second en juillet en même temps avec les élections pour les collectivités territoriale, et la présidentielle entre fin octobre et début novembre de cette année. MJ/Radio Métropole Haïti

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