La Direction Générale des Impôts (D.G.I.) ne semble nullement impressionnée par la décision du secteur des affaires d’entamer une campagne de désobéissance civile . La D.G.I. affirme que la loi prévoit des voies et moyens pour porter le contribuable à s’acquitter de ses redevances . Cependant , l’institution de perception ne veut pas anticiper . S’il y a une chose que les membres du secteur privé doivent savoir avant d’arriver à la phase de cessation de paiement des taxes, c’est que la Direction Générale des Impôts (DGI) ne juge pas les intentions mais les faits. Autrement dit , quelque soit le motif évoqué par des contribuables pour refuser à l’Etat son dû , c’est la loi qui détermine les effets que peuvent engendrer un tel choix, prévient le directeur des opérations , Muray Lustin Junior. L’institution de perception reconnaît que jusqu’ici on est tout simplement au stade de spéculations car rien n’indique que les membres du secteur des affaires auront à franchir l’étape du refus de paiement des impôts dans leur mouvement de désobéissance civile. Mais si tel devrait être le cas, la DGI n’irait pas par quatre chemins pour obliger les concernés à revenir à la normalité, affirme Muray Lustin Junior. Le directeur des opérations à la Direction Générale des Impôts se montre très détendu malgré la recommandation de cette mesure au niveau du secteur privé en Haïti dans le but de mettre le pouvoir de Jean Bertrand Aristide à court de moyens afin de le contraindre à la démission. La DGI dont la vocation est de percevoir des taxes pour maintenir en vie les structures de l’Etat minimise les risques pour ce secteur d’arriver à assécher les caisses du régime en place.
Appel à la désobéissance civile par le Patronat : la DGI se déclare sereine
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