Des responsables politiques appellent le gouvernement à traiter avec intelligence le dossier des militaires démobilisés au lendemain des évènements de Tabarre. Micha Gaillard du Conacom et Himmler Rébu du Greh, invités de l’Emission « Rencontre » diffusée, le dimanche 19 décembre 2004, sur Radio Métropole, ont exhorté les autorités, par le dialogue, à résoudre ce problème qui traîne en longueur. Ces responsables politiques croient que le désarmement des militaires démobilisés peuvent aider à désarmer les chimères lavalas. Messieurs Gaillard et Rébu proposent la création d’un bureau ou d’un Etat-major pour s’assurer du contrôle des ex-militaires qui sont en armes à travers le pays. Le gouvernement a réactivé du Bureau de gestion des militaires composé de Jean Claude Jeudi, Jacques Denis et Jacques Abraham en remplacement notamment de Jodel Lessage et Déus Jean François. Le ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Bernard Gousse, qui en a fait l’annonce, ce lundi 20 décembre 2004 sur Radio Métropole indique que le gouvernement sera très rigoureux vis-à-vis des détenteurs illégaux d’armes à feu de quelque secteur qu’ils appartiennent. M. Gousse, invité du journal du matin, a fait savoir que des militaires démobilisés à travers le pays commencent à contacter les autorités pour obtenir l’idemnisation promise de même que le fonds de pension. Bernard Gousse en profite pour révéler que 16 des 43 occupants armés de l’ex-résidence d’Aristide à Tabarre n’étaient pas des militaires démobilisés.Hébergés à l’Académie de police à Frères, ils seront pris en charge par l’ONU dans le cadre du programme de désarmement et de réinsertion établi sur 3 mois. Pour sa part, le Premier ministre Gérard Latortue s’est félicité du dénouement pacifique de la crise de Tabarre et a assuré que le gouvernement va traiter le dossier.
Appels en faveur d’un traitement particulier au dossier des anciens militaires
Publicité