Appui de plusieurs partis et organisations de la société civile à la marche des étudiants

Les associations patronales et institutions du secteur privé décident d’appuyer la marche contre la vie chère, l’impunité et l’insécurité organisée par le Grand Front National des Etudiants (GRAFNEH). Dans une note de presse publiée, le lundi 9 mai, le patronat fait savoir qu’ “ en vue de contribuer à la réussite de cette marche qui aura lieu mercredi 11 mai 2005,il est recommandé à toutes les entreprises et organisations du secteur privé de permettre à leurs employés d’y prendre part.” Les associations patronales et institutions du secteur privé exhortent les forces de l’ordre aussi bien la Police nationale que la Minustah à prendre toutes les mesures devant garantir la sécurité de tous les citoyens qui, de façon pacifique, participeront à cette grande manifestation, indique le communiqué de presse. Le président de la Fédération des Chambres de Commerce du grand Sud critique le secteur privé de Port-au-Prince dans son approche de la résolution du probleme d’insécurité. Pierre Léger soutient que la sécurité est d’abord l’affaire de tous avant d’être celle des autorités. M. Léger demande à ses collègues de ne pas faire une lecture erronée. La manifestation est supportée par des partis politiques et organisations de la société civile tels le KID et le Groupe des 184. Lors d’une intervention, ce mardi 10 mai, sur Radio Métropole, Charles Henri Baker du Groupe des 184 a dénoncé le double jeu de la communauté internationale dans le dossier de l’insécurité tout en invitant les Etats-Unis à assumer leurs responsabilités. La tenue de cette marche à laquelle le chef du gouvernement Gérard Latortue n’écarte pas la possibilité d’y participer coïncide avec la signature d’une déclaration commune d’un groupe de partis et d’organisations de la société civile en faveur d’un “mouvement citoyen” contre l’insécurité et pour la réussite de la transition à travers la tenue des élections générales de la fin d’année dans de bonnes conditions. La plupart des signataires du document étaient members de la Plateforme démocratique qui a largement contribué à la chute du régime lavalas en février 2004.

Publicité