Aristide crie victoire après sa participation au Sommet

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Le président Jean Bertrand Aristide est euphorique après sa participation au Sommet des Amériques. De retour de Québec, M. Aristide crie victoire et se vante de la fin des coups d’Etat. De plus le chef de Lafanmi Lavalas estime que la déclaration de Québec a mis « KO’ ceux qui réclament l’option zéro. « Cette victoire va permettre à Haïti de participer au prochain Sommet des Amériques’ précise M. Aristide qui a ajouté que cette même victoire facilitera la célébration grandiose du bicentenaire de l’indépendance d’autant que les chefs d’Etat du continent promettent d’accompagner Haïti vers cet évènement.Les trente trois (33) chefs d’Etat qui ont pris part au sommet ont réaffirmé leur soutien à la démocratie en Haïti . Jean Bertrand Aristide dit avoir passé les temps forts du Sommet de Québec aux côtés du président américain Georges W. Bush.’ Ça a été un bon moment, nous avons exploré les différents aspects de la globalisation dans le respect mutuel’ a affirmé le chef du parti Lafanmi Lavalas . Le président du 26 novembre a également évoqué l’échec de la Convergence Démocratique et a une nouvelle fois invité les partis de l’Opposition au dialogue. Selon Jean Bertrand Aristide le coup d’Etat est banni dans la région et l’option zéro n’est pas de mise non plus.’ Ceux qui ont choisi l’option sont de fait exclus et n’obtiendront rien du tout’ a laissé entendre le dirigeant lavalas. En dépit de tout, Jean Bertrand Aristide se dit ouvert au dialogue et invite les dirigeants politiques de l’Opposition à le prendre au mot car si cette situation persiste on doit s’attendre à une augmentation de la misère. Jusqu’ici toutes les tentatives de négociations pour sortir le pays de la crise se sont révélées vaines. Les discussions sous le parapluie du secrétaire général adjoint de l’OEA, Luigi Einaudi et celles de El Rancho n’avaient pas abouti en raison notamment de l’intransigeance des parties en conflit. Et la séance de réflexion de la Convergence du jeudi 19 avril s’était déroulée en l’absence de Lafanmi Lavalas qui avait préféré laisser le soin à la Convergence Démocratique de trouver la meilleure formule de sortie de crise.

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