
Le président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et de la Cour de Cassation, Arnel Alexis Joseph, ne comprend pas les accusations des sénateurs qui exigent sa démission.Ma candidature a été proposée par les sénateurs, insiste M. Joseph. Dans une résolution les sénateurs ont dénoncé comme irrégulière la nomination de M. Arnel Alexis Joseph à la Cour de Cassation.Les sénateurs de l’opposition ont lancé au cours de ces derniers mois une campagne médiatique contre le président de la Cour de Cassation, qu’il considère comme un juge contesté. M. Joseph croit que les sénateurs se désavouent eux-mêmes en contestant sa légitimité.C’est comme un scorpion qui dirige ses dents contre son propre corps, ajoute t-il. La démission du juge Arnel Alexis Joseph et de deux autres juges de la Cour de Cassation figurent parmi les exigences des sénateurs de l’opposition pour reprendre le dialogue avec l’Exécutif. Interrogé sur ce dossier le juge Joseph a rappelé qu’il n’est pas impliqué dans les négociations et qu’il ne constitue pas un élément de blocage. Le président de la Cour de Cassation était présent à l’hôtel El Rancho hier, où était tenu le dialogue institutionnel entre l’Exécutif et le Sénat.Le juge a expliqué aux journalistes qu’il était venu s’entretenir avec une personne. De son coté le sénateur Jean Baptiste Bien Aimé a assuré que le président de la Cour de Cassation était venu solliciter l’approbation du président Martelly pour la prestation de serment des conseillers de la Cour des Comptes. Pour le sénateur Bien Aimé ceci est une nouvelle preuve de la subordination du pouvoir judiciaire au pouvoir Exécutif. LLM / radio Métropole Haïti