Le député Arnel Bélizaire poursuit sa grève de la faim à la Chambre basse jusqu’à satisfaction de ses revendications, malgré les nombreux appels, lui demandant de mettre un terme à ce mouvement. Le parlementaire qui est déjà à sa troisième semaine de grève, paraît affaibli, selon certains observateurs. il a été placé sous perfusion veineuse depuis mardi après-midi sur recommandation de la commission bicamérale chargée du dossier.L’élu de Delmas-Tabarre a entamé ce mouvement de protestation pour exiger la démission du président de la Cour de Cassation Arnel Alexis Joseph, ainsi que la libération des frères Florestal, considérés par l’opposition comme des prisonniers d’opinion. Il exige par ailleurs l’ouverture d’une enquête parlementaire pour que la lumière soit faite autour de fonds débloqués en appui au parlement et qui auraient été mal utilisés par le pouvoir en place qu’il accuse par ailleurs de violation de la constitution. Ce lundi 21 juillet, Arnel Bélizaire se présenta à la salle des séances de la Chambre des députés avec des effets personnels, dont un matelas et quelques draps. « Je consens à faire ce sacrifice pour le pays et pour la Constitution constamment violée par le pouvoir en place », a déclaré l’élu de Delmas-Tabarre en prenant possession des lieux. L’ex-militaire, armé d’un révolver, est interdit d’accès au Parlement pour une période de 2 mois. Cette décision a été prise par ses pairs, outrés de ses nombreux actes de provocation et après son agression sur la personne du ministre chargé des relations avec le Parlement, Phélito Doran. Le député Bélizaire a, dans la foulée, également écopé d’une sanction financière, soit une diminution de 50% de son salaire. Métropole Haïti