Le député de Delmas, Arnel Bellizaire, est toujours au centre d’une polémique en ce qui a trait à son éventuel incarcération.Le parlementaire, en tournée officielle en France, nie toute implication dans des actes criminels et assure avoir purgé sa peine prononcée par le tribunal correctionnel en 2006. Son avocat Camille Leblanc présente ce même argumentaire. Le juriste demande au commissaire du gouvernement de fournir des explications sur les éventuels autres charges de la justice contre M. Bellizaire. Le chef du Parquet assure que M. Bellizaire s’était évadé avant de purger sa peine de 18 mois d’emprisonnement pour détention illégale d’armes à feu. Il y aurait également d’autres charges de nature criminel contre M. Bellizaire. Depuis mardi la police judiciaire a reçu ordre expresse du Parquet d’appréhender M. Bellizaire pour qu’il retrouve sa cellule au Pénitencier National. Cette nouvelle démarche du chef du Parquet est qualifiée de prématurée par le président du Sénat, Roudolph Joazile.Il estime que les autorités judiciaires devraient attendre que le parlementaire et son avocat donnent la preuve que la peine a été purgée. Contrairement au président de la chambre basse, le sénateur Joazile évite de prendre position dans ce dossier arguant qu’il n’a pas en sa possession tous les éléments du dossier.Il indique toutefois que le chef du Parquet semble utiliser le concept de flagrance continue pour poursuivre la procédure. M. Joazile, également juriste, rappelle qu’il faudra respecter la procédure en ce qui a trait à la levée de l’immunité d’un parlementaire. LLM / radio Métropole Haïti