
Les dirigeants de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) pressent les autorités dominicaines d’adopter de nouvelles dispositions pour résoudre le problème causé par l’arrêt de la Cour constitutionnelle dominicaine.La CARICOM a prévenu hier qu’il ne participera pas en tant qu’observateur au prochain dialogue binational tant que le président Danilo Medina n’aura pas présenté le projet de loi pour résoudre le problème de la dénationalisation de plusieurs centaines de milliers de descendants haïtiens. Le Premier ministre de Saint-Vincent & Grenadines, également président en exercice de la CARICOM, Ralph Gonsalves, a indiqué que les autorités dominicaines doivent prouver qu’ils agissent sur le dossier. »Ils devront prouver qu’ils font quelque chose pour nous porter à participer à la Commission « , a-t-il déclaré. Le président Ralph Gonsalves a fait ces déclarations lors d’un point de presse, au terme de la 25e réunion inter-sessionelle de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CARICOM. Lors de cette réunion les chefs d’État et de gouvernement de la CARICOM avaient débattu de la situation qui prévaut sur le dossier de l’arrêt 168-13 de la Cour constitutionnelle dominicaine, rendant apatrides des milliers de dominicains d’origine haïtienne. M. Gonsalves dit « attendre avec impatience » le projet de loi que le président Medina a promis de présenter depuis le 27 Février dernier. Ce projet de loi devrait résoudre » les graves conséquences de l’arrêt sur les droits de l’homme « , mais » nous avons encore rien vu « , a-t-il expliqué.Le président de la CARICOM a déclaré n’avoir constaté aucun progrès dans ce domaine lors des précédentes réunions de la commission bilatérale haïtiano-dominicaine. La troisième rencontre dans le cadre du dialogue binationale devrait se tenir le 20 mars 2014 à Jacmel (Sud-est). Les autorités haïtiennes avaient récemment déploré le refus du gouvernement dominicain de publier une loi additionnelle traitant de la situation des personnes nées sur le territoire dominicain et qui auraient été affectées par l’Arrêt 168-13 du Tribunal Constitutionnel dominicain. LLM / radio Métropole Haïti