Dans un communiqué rendu public, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a vivement exprimé ses préoccupations face à la détérioration de la situation des Dominicains/Dominicaines dénationalisés par l’arrêt 168/13 du Tribunal constitutionnel dominicain. Il a appelé la République Dominicaine à restituer la nationalité aux victimes. Le HCR, dont la mission est d’identifier, de prévenir et de réduire l’apatridie et protéger les apatrides, a dit reconnaitre les efforts déployés par le gouvernement dominicain pour trouver une solution adéquate au grave problème né de la publication de l’arrêt TC 168/13. Toutefois, elle s’est montrée très inquiète des conséquences du statut d’apatrides auquel sont exposées les victimes. « Les conséquences de l’apatridie sont dramatiques pour les personnes touchées par la sentence. Elles se sont vues refuser l’accès aux documents d’identité, à l’emploi et aux autres services de base. Elles ne peuvent non plus voyager ni se marier légalement ni enregistrer la naissance d’un enfant. », a déploré Shelly Pitterman, représentant régional du HCR à Washington. Tout en soulignant les engagements pris par la République Dominicaine dans le domaine des droits de l’Homme, le HCR a invité les autorités dominicaines à agir dans le sens du respect de ces engagements. Il les a exhortées à intervenir en toute urgence pour résoudre ce grave problème de droits humains engendré par la sentence de la Cour constitutionnelle dominicaine. Avec un mandat de l’Assemblée générale des Nations Unies pour identifier, prévenir et réduire l’apatridie et protéger les apatrides, le HCR s’est dit disposé à appuyer les autorités dominicaines en vue de trouver une solution adaptée. MJ/Radio Métropole
Arrêt 168-13 : le HCR exhorte la République Dominicaine à restituer la nationalité aux victimes
Publicité