Assaut des OP Lavalas contre l’Université : le Pouvoir annonce la formation d’une commission d’enquête

Le gouvernement a fait le bilan de ce que le secrétaire d’Etat à la Sécurité Publique appelle la catastrophe du vendredi 5 décembre 2003. Plus de vingt (20) blessés dont des étudiants , des passants et des contre-manifestants. Le chef du gouvernement, Yvon Neptune, qui s’exprimait en présence de la ministre de l’éducation Marie Carmelle Austin, du secrétaire d’Etat à la Communication ,Mario Dupuy et du secrétaire d’Etat à la Sécurité publique Jean Gérard Dubreuil, a invité tout le monde à la patience pour avoir tous les détails car, a-t-il dit, une enquête est ouverte afin de déterminer les circonstances de cette journée macabre. En conférence de presse , le lundi 8 décembre 2003,Yvon Neptune a indiqué que les auteurs des violences perpétrées à la Faculté des Sciences Humaines et à l’INAGHEI seront punis conformément à la loi. “La loi est aveugle dès qu’il s’agit de forfait”, a-t-il laissé entendre. “La catastrophe du vendredi 5 décembre n’a pas encore de responsable officiellement”, a ,pour sa part, indiqué le secrétaire d’Etat à la Sécurité Publique, Jean Gérard Dubreuil qui annonce qu’un policier figure parmi les personnes arrêtées lors des évènements du 5 décembre. En attendant le résultat de l’enquête , le premier ministre Yvon Neptune sait dorénavant que la police s’est bien comportée en la circonstance, selon les informations qui lui sont parvenues. De son coté, la ministre de l’éducation nationale Marie Carmelle Austin persiste et signe, la police n’a pas été à la hauteur de sa tâche le jour du sinistre. La réaction du chef du gouvernement à la mi-journée de ce lundi contraste avec celle exprimée le week-end écoulé. Yvon Neptune avait salué les efforts de la police tout en lançant une sévère mise en garde contre aux élèves et étudiants qui manifestent contre le Chef de l’Etat.

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