Assises : vers un observatoire national sur la qualité de l’éducation

Dans un premier temps, pendant deux jours, les 8 et 9 avril, les parties prenantes du système éducatif haïtien avaient cherché, par l’organisation d’ateliers, de tables-rondes et de débats, à dresser une « véritable cartographie de la qualité » de l’éducation en Haiti.Objectif des échanges : aboutir à la mise au point d’un cadre de référence pour l’analyse, le suivi et l’amélioration de la qualité de l’éducation en Haïti.Y ont-ils réussi ? Ces échanges furent suivies par les premières assises sur la qualité de l’enseignement supérieur en Haïti, qui prendront fin ce vendredi 11 avril 2014.Pour quelles perspectives ? Éducation de qualité en Haïti ? Nesmy Manigat se défend de vouloir faire des miracles, d’ailleurs le voudrait-il qu’il ne le pourrait pas.Il est aussi d’avis qu’aucun changement significatif dans le système éducatif haïtien n’est possible sans le renforcement de toutes les réformes et les chantiers déjà en cours, et sans enclencher une réforme de l’enseignement professionnel.Rendre le programme de scolarisation universelle gratuite et obligatoire (Psugo) plus « transparent et plus fiable », est l’un des objectifs que l’économiste s’est fixés.Ce vendredi, les parties prenantes se chargeront de la mise en place d’un observatoire national et de la signature d’un pacte national sur la qualité de l’éducation.De réformes en réformes, de pactes en pactes, d’assises en assises, l’amélioration de la qualité de l’éducation en Haïti reste un vœu pieux. L’adoption d’une feuille de route pour l’amélioration, dit-on, de l’enseignement supérieur, y changera-t-il grand chose ? HA/radio Métropole Haiti

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