Un atelier de travail sur la transformation des territoires en milieux actifs s’ouvre ce mardi 22 août à l’hôtel Montana, sous le haut patronage du Ministère de la Coopération Externe. Ce colloque fait suite à l’étude réalisée sur les stratégies et initiatives d’emplois. Ce programme financé par le PNUD et exécuté par le Bureau International du Travail (BIT) vise à lutter contre l’exclusion sociale en Haïti. Les paticipants à cet atelier de deux (2) jours discuteront également des acteurs micro-économiques de l’emploi et des mécanismes nécessaires à la dynamisation des territoires. Cet atelier sur la transformation des territoires en milieux actifs qui doit regrouper une cinquantaine de personnes, poursuit deux objectifs. D’abord, restituer les informations contenues dans les différents rapports établis dans le cadre de cette étude ; ensuite, présenter ces propositions aux différents secteurs de la vie nationale pour validation. Sont en premier plan concernés par cette activité : les ministères de la planification, des affaires sociales, de l’agriculture, de l’éducation. Le secteur privé, les organisations non gouvernementales sur le terrain, et les associations paysannes sont également invités à cette rencontre. Enfin, tous les acteurs concernés par la problématique de l’emploi productif en Haïti et le développement régional et local devraient prendre part à cet atelier. Ce colloque se propose de trouver les meilleures stratégies en vue de combattre le chômage qui frappe plus de 70 % de la population haïtienne. « Ce n’est pas une utopie d’espérer la création de centaines de milliers d’emplois productifs dans le prochaines années, mais des efforts doivent être déployés en vue de favoriser un développement durable. La crise politique et économique actuelle ne peut constituer de véritables handicaps pour la réalisation d’un tel projet » selon Daniel Altine expert national au projet. Selon certaines estimations, le taux de chômage en Haïti atteint les 50 % de la population active, pour les deux catégories – chômeurs et travailleurs virtuels – mais en réalité, trois personnes sur 10 travaillent et arrivent difficilement à joindre les deux bouts. L’étude réalisée par un expert international et la firme nationale du consultation INESA devra proposer les meilleurs stratégies pour combattre cette injustice sociale.
Atelier de Travail et Lutte contre le Chômage
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