Aucun rapprochement entre l’Exécutif et l’Opposition radicale

Il n’y a aucun signe de rapprochement entre l’Exécutif et les 6 partis de l’opposition radicale, Fusion des sociaux démocrates, Inité, Mopod, haïtiens pour Haïti, Kontra PEP et Fanmi Lavalas.Les deux parties n’entendent nullement infléchir leur position de départ pour favoriser la tenue d’une rencontre de travail. L’un des chefs de file de Inité, Paul Denis, souligne que l’opposition ne veut pas des consultations mais exige de vraies négociations.Il accuse le chef de l’état d’agir en marge de la loi, de la constitution et des normes démocratiques. Interrogé sur une perception négative de l’opinion publique à cause du refus des consultations, M. Denis assure que l’opinion publique peut comprendre que le gouvernement se comporte en pouvoir dictatorial depuis trois ans.« M. Martelly fait semblant de vouloir négocier mais en réalité il veut rétablir la dictature », insiste le dirigeant de Inité. Cependant Joseph Lambert, ex dirigeant de l’Inité, aujourd’hui conseiller politique du chef de l’état, est très critique envers l’opposition. L’ex président du Sénat n’est pas surpris par le refus de l’opposition de participer aux consultations arguant que les leaders de l’opposition n’ont aucune volonté réelle de résoudre la crise. Interrogé sur les exigences pour de vraies négociations, M. Lambert a fait valoir que ces leaders réclament de « nouvelles concessions après chaque concession ».« Les concessions ne riment à rien », a-t-il laissé entendre. Le conseiller du chef de l’état prévient que le président Martelly assumera ses responsabilités en cas de dysfonctionnement du Parlement le 12 janvier 2015. LLM / radio Métropole Haïti

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