Il faudra attendre jusqu’au 2 mai soit environ deux (2) mois d’intervalle pour savoir à quelle étape, on se retrouve dans la crise. D’ici là , l’Organisation des Etats Américains (OEA) qui a eu à entamer de nouvelles consultations avec les protagonistes pour tenter de résoudre la crise. Un rapport de ces consultations devra être soumis au Secrétaire Général des Nations-Unies et à la Présidence de l’Union Européenne. En attendant aucune date officielle n’est encore annoncée pour l’arrivée du Secrétaire Général de l’OEA César Gaviria dans la perspective du démarrage des discussions. Dans l’intervalle, aucune baisse de température, ces derniers jours la tension va crécendo. Et jamais un jour sans tension à un endroit dans le pays. A Port-au-Prince comme en Province ce sont de brèves échauffourées, des tentatives d’affrontements, des manifestations de rues presqu’au quotidien que gère la Police Nationale d’Haïti (PNH) . Ceci dit, la tache est on ne peut plus hardue pour la PNH appelée à faire face à des situations de violence parfois aveugle. La situation est d’autant plus complexe quand ce sont de nos jours les partisans des deux (2) protagonistes de la crise politique qui s’affrontent. Si les dirigeants des partis au nom de qui ces Organisations populaires pro-lavalas et pro-Opposition agissent ont le contrôle effectif de leurs bandes. A chacun ses « chimè », aucun appel au calme n’est lancé jusqu’à date. La crise s’accentue donc, l’espoir d’un déblocage immédiat de la crise se dissipe et les chances d’engager de vraies négociations s’amenuisent de jour en jour. Le jusqu’auboutisme et l’intransigeance sont de rigueur. Le pourissement de la situation se précise Texte de Wendell Théodore.
Aucune baisse de température dans la crise haïtienne
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