l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) calculé par l’Institut Haïtien de Statistique (IHSI) et qui exprime le taux d’inflation dans l’économie haïtienne, a accusé une croissance de 1,2 % au cours du mois de mai 2001 par rapport au mois précédent.cette croissance, la plus importante enregistrée au niveau de ce secteur depuis novembre 2000, est dû au comportement à la hausse, en général, de tous les groupes de dépenses composant le panier de la ménagère et, en particulier, à celui de l’Alimentation, selon un rapport de l’IHSI. Le prix moyen au niveau du poste Alimentaire, Boisson et Tabac a crû de près de 2 % au cour du mois de mai 2001 par rapport au mois dernier. A noter que le secteur d’Alimentation constitue un poids assez important dans le budget des familles haïtiennes. Les techniciens de l’IHSI ont indiqué que les articles qui ont concouru à la hausse des prix dans le poste Alimentation, au cours du mois de mai, sont surtout ceux à forte pondération comme le pois sec (7,18 % ) le riz (0,18 % ) le pain (3,35%) et la banane (3,34%). Le poste Autres Biens et Services a connu de son côté une progression assez prononcée, soit 1,78 %, en raison du renchérissement dans les branches parfum et eau de toilette (4,11% ) et savon de toilette (0,42 %) . Des hausses moins substantielles ont été notées dans les secteurs suivants : Loyer du Logement, Energie et Eau (0,66 %) Habillement, Tissus et Chaussures (0,31%) . Les plus faibles hausses ont été affichées par les secteurs Santé (0,05 %) , Loisirs, Spectacles et Enseignement (0,05%) et Transport (0,01%). Calculé en rythme annuel, l’Indice des Prix à la Consommation a atteint, au cours du mois de mai 2001, le niveau de 17 %. Les postes Transport et Alimentation, Boisson et Tabac ont progressé respectivement de 23,09 % et 19,23% en mai 2001 par rapport à mai 2000. La remontée des prix des biens et services dans l’économie haïtienne, au cours du troisième trimestre de l’exercice fiscal 2000/2001, n’a pas cessé de réduire le pouvoir d’achat des agents économiques, ce qui devrait forcer les autorités monétaires à maintenir des taux d’intérêt élevés sur le marché monétaire. Ceci ne peut que décourager les investisseurs potentiels tant nationaux qu’internationaux et retarder tout espoir de reprise économique. Kesner Pharel
Augmentation des pressions inflationnistes dans l’économie haïtienne au cours du mois de mai 2001.
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