Les cas de choléra ont diminué de 62% en février comparativement à la même période de 2016.Selon les statistiques communiquées par la Direction d’Epidémiologie de Laboratoire et de Recherche 3 197 personnes ont été infectées par le vibrio cholérae en février. 41 cas de décès ont été enregistrés dans les institution sanitaire soit une baisse de 57% par rapport à février 2016. Les départements touchés par l’ouragan Matthew ont retourné aux tendances plus faibles observés avant la catastrophe avec 43 cas suspects dans la Grande Anse, 77 dans le Sud et 94 dans le Nippes. L’amélioration de la qualité des centres de traitement, l’augmentation du nombre d’équipes d’intervention rapide et la campagne de vaccination ont contribué au contrôle de la maladie constaté dans les deux premiers mois de l’année. Entre octobre 2010 et février 2017, 806 000 personnes ont été infectées tandis que le total des décès a franchi la barre des 9 400. Les acteurs du système sanitaire ont identifié plusieurs causes pour expliquer la persistance du choléra.Entre autres le sous financement du Plan National d’Elimination du Choléra, un faible accès à l’eau potable et à l’assainissement, un manque d’accès à des soins médicaux de qualité et une forte densité de population et la mobilité vers les zones urbaines. La capacité des partenaires pour contrôler la propagation du choléra repose sur des ressources financières : à ce jour, seulement 14,2 millions de dollars.Sur 34,7 M demandés à travers le HRP ont été reçus. Par ailleurs, l’UNICEF compte avec 8 millions de dollars du prêt CERF et PAHO avec 1.5 millions du Multi Partners Trust Fund pour maintenir les activités de réponse. Tout en poursuivant la réhabilitation des centres de traitement dans la péninsule du sud, les partenaires doivent recentrer l’attention sur les départements de l’Ouest, du Centre et de l’Artibonite, qui cumulent la plupart des facteurs de risques pour le choléra (haute densité et mouvement des populations, les routes et les marchés principales, etc.), en particulier en ce qui concerne la gestion des cas et la prise en charge communautaire, précise un communiqué de l’Ocha.La lutte contre la maladie dans ces zones est indispensable pour soutenir les tendances nationales positives, en particulier au début de la saison des pluies. LLM / radio Métropole Haïti
Baisse des cas de choléra en février 2017
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