Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a dépêché en Haïti trois hauts responsables des Nations Unies afin d’enquêter sur les accusations de viol contre des casques bleus uruguayens de la Minustah. Les hauts responsables de l’ONU auront des rencontres avec le commandement de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) afin de renforcer la politique de « tolérance zéro » qui doit prévaloir au sein de l’ONU. L’importante délégation onusienne comprend le Sous-Secrétaire général des Nations Unies à l’appui aux missions, Anthony Banbury, le Conseiller militaire de Ban Ki-moon, le général Babacar Gaye, et la Conseillère du Secrétaire général en matière de police, Ann-Marie Older.Les membres de cette délégation auront également des entretiens avec des officiels haïtiens, explique le porte-parole du Secrétaire général, Martin Nesirky. Le viol d’un jeune haïtien de Port-salut par 4 casques bleus uruguayens a provoqué la colère de plusieurs parlementaires et des leaders de la société civile.Des manifestations violentes de jeunes étudiants ont eu lieu hier non loin du Palais National. Réagissant aux allégations de viol le Représentant spécial du Secrétaire général pour Haïti, Mariano Fernandez, s’est dit » profondément choqué et attristé ».Il a assuré que l’ONU effectue « le suivi avec le pays d’origine des suspects pour s’assurer, le cas échéant, qu’ils soient traduits en justice et que les sanctions appropriées soient appliquées. Selon M. Fernandez de tels actes sont inexcusables, et ils ont terni l’image de la MINUSTAH. » Mais les actes de quelques uns ne devraient pas ternir aussi celle de milliers de personnels, militaires, policiers et civils qui servent la MINUSTAH et Haïti de façon irréprochable depuis 2004 « , a-t-il conclu. LLM / radio Métropole Haïti