Le parti Génération 2004 appelle les haitiens à profiter de l’échéance de 2004 pour faire un Etat des lieux . La formation dirigée par Claude Roumain croit que c’est la meilleure façon pour le pays de déterminer son avenir . Pour Génération 2004 , dans le climat actuel , il n’est pas possible de célébrer grandiosement le Bicentenaire. Pour étayer sa thèse de célébration impossible du Bicentenaire de l’Indépendance d’Haïti, Génération 2004 souligne la division et la grave crise politique que connait le pays. A l’occasion de l’anniversaire de la mort de Henry Christophe (héros de l’Indépendance), le mercredi 8 octobre 2003, le parti de Claude roumain rappelle avoir pris l’habitude de tirer la sonnette d’alarme sur la nécessité depuis la fondation de génération 2004 de faire de la célébration du Bicentenaire un évènement d’envergure. Mais, pour M. Roumain, il y a trop d’obstacles à cette réjouissance. Génération 2004 n’est pas d’avis que cette célébration se fasse dans le silence. Au contraire, l’occasion ,selon Claude Roumain , est tout indiquée pour réfléchir sur les tares qui rongent Haïti. De même de faire le diagnostic de nos problèmes actuels pour appréhender le futur sur de nouvelles bases. De la célébration du Bicentenaire aux démarches de restitution de la dette de l’Indépendance à la France estimée à plus de 21 milliards de dollars américains par les autorités lavalas, d’autres propositions surgissent. Génération 2004 qui s’en prend à l’aspect irréaliste de la démarche du pouvoir Lavalas fait remarquer que les apports de Haïti au monde libre n’ont pas de prix. La démarche enclenchée par le pouvoir a une très mince chance d’aboutir. Fort de ces remarques et compte tenu du côté moral de la dette à Haïti, l’organisation politique propose entre autres l’annulation des dettes bilatérales d’Haïti de préférence. A trois (3) mois de la célébration « hypothétique » du bicentenaire de l’Indépendance, Génération 2004 publie une brochure titrée « vers le renouveau de la nation haïtienne ». Et c’est dans ce document que le parti suggère la création d’un fonds international de solidarité avec Haïti en compensation de la dette morale de plusieurs pays envers le Premier Etat Noir. Ce fonds servirait à la réalisation d’un vaste programme de construction du pays sur une période allant de 2004 à 2020 . Et s’articulerait autour de quatre (4) axes d’intervention que sont l’éducation , la santé, l’agriculture et l’environnement, les infrastructures de base.
Bicentenaire de l’Indépendance : un parti d’Opposition fait des propositions pour un nouveau départ
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