Le Groupe des 184 a remis son projet de contrat social à la Convergence Démocratique

Lors d’une cérémonie, le jeudi 9 octobre 2003, au local de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), siège de la Convergence, le regroupement d’organisations et institutions de la Société Civile a souhaité le support de la principale coalition de l’Opposition à son projet de contrat social . Le Groupe des 184 s’est dit ouvert aux critiques lors de la remise de ce dossier . C’est vraiment ce que l’on doit appeler une livraison à domicile, dans la salle de conférence de son local fraîchement rénové après la mise à sac du 17 décembre 2001, la Convergence Démocratique reçoit le Groupe des 184 et son projet de contrat social. Ledit projet rapidement distribué à l’assemblée et présenté par l’intellectuel Yanick Lahens qui a pris le temps de définir le concept. Gérard Pierre Charles, Luc Mésadieu , Micha Gaillard, Victor Benoit et Paul Denis épluchent le dépliant reçu tandis que Rosny Smart, Edgar Leblanc et Hubert Deronceray suivent de toute leur attention. L’exposé exprime clairement l’ambition du groupe : réunir toutes les sensibilités de la société autour d’un projet pour une nouvelle Haïti. Tenter de se rapprocher de la Convergence et rechercher la compréhension de ses dirigeants, avec la rencontre de ce jeudi 9 octobre, le Groupe des 184 voulait atteindre au moins ces deux objectifs exprimés par le coordonnateur du groupe, Andy Apaid Junior, avec humilité, clarté et précision. La demande est faite et sa réponse, la Convergeance la donne , séance tenante, par la voix de Victor Benoit qui fait part du support de la principale coalition de l’Opposition à l’initiative en annonçant la création d’une commission de suivi.La Convergence Démocratique n’a jamais eu peur du Groupe des 184, renchérit le professeur Benoit. « Nous n’avons nullement l’intention de vous remplacer », rassure André Apaid Junior. La séance se termine dans la cordialité, toute friction est évitée. La prochaine rencontre des 184 doit se faire avec le parti au pouvoir ,Fanmi Lavalas.