L’ex-Président américain et Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti, Bill Clinton, croit qu’il est nécessaire pour les donateurs d’accélérer la livraison des fonds promis au pays. Haïti, le pays le plus pauvre de toute l’Amérique ne doit pas être vu comme une « cause perdue », a déclaré M Clinton lors d’un débat public du Conseil de sécurité des nations unies. « Haïti ne peut pas réussir sans votre aide », a déclaré l’ancien dirigeant démocrate qui s’adressait à une cinquantaine de délégations de diplomates présentes à la réunion consacrée à la situation du pays et en présence du premier ministre haïtien Michèle Pierre-Louis . « Les voisins d’ Haïti se sont rendus compte que le pays fait partie de leur voisinage et qu’ils sont obligés de l’aider à changer sa réalité, a assuré M. Clinton, mettant dans son discours l’accent sur le rôle de premier plan joué par le Brésil dans le travail de la MINUSTAH. L’ancien président des USA a insisté sur le fait que le progrès en matière de sécurité réalisé depuis le déploiement en 2004 des troupes internationales, a permis de créer un climat propice aux investissements internationaux et au travail des ONG présentes dans le pays. Il a, en ce sens, rappelé que dans les prochaines semaines, il dirigera une mission commerciale en Haïti pour explorer des pistes d’investissement qui permettent de réduire l’énorme problème de chômage dont souffre le pays. Il a aussi souligné que ses collaborateurs travaillent à la création d’une carte sur l’ensemble des ONGs qui interviennent dans le pays, pour arriver à coordonner leurs efforts. L’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti avait effectué en juillet sa première visite dans le pays dans le cadre de ses nouvelles fonctions. RD
Bill Clinton invite les pays donateurs à décaisser l’aide promise à Haïti
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