C’est une situation de blocage dans l’enquête de l’unité de lutte contre la corruption (ULCC) sur les accusations à l’encontre des trois conseillers présidents.
L’avocat de M. Raoul Pierre Louis exige comme préalable à une confrontation, la démission des trois conseillers présidents M. Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin.
Maître Sonnet Saint Louis a fait valoir que les deux parties doivent être à armes égales. Dans la situation actuelle les conseillers présidents, bénéficiant de la puissance de l’état, peuvent jouir d’un avantage certain.
De plus il soutient que les conseillers présidents ont le titre mais pas le statut de chef d’État.
Ils ne sauraient donc se prévaloir d’une prérogative de juridiction. Le juriste justifie son argumentaire par le fait que les conseillers présidents n’ont pas de mandat et ne sont donc pas investis de la souveraineté populaire.
Maître Saint Louis argue que l’ex président de la BNC est disposé à prendre part à une confrontation moyennant le respect de la procédure en la matière.
En outre il déplore que le gouvernement n’ait pas donné suite à la requête de protection spéciale de M. Pierre Louis.
Il rapelle que l’enquête de l’ULCC a été initiée par le Premier Ministre.
À son avis le transfert de la correspondance de M. Pierre à l’institution en charge de la lutte contre la corruption, constitue en fait une requête.
LLM / radio Métropole Haïti